Le muguet chante au jardin

Ce matin je les entendais au jardin carillonner

Ces petites clochettes  accrochées au muguet

Leurs tintements annoncent les beaux jours

Ceux qui respirent la joie, l'amitié et l'amour

Il paraît même que le brin sur lequel elles s'accrochent

Porte bonheur à ceux qui s'en appprochent

Alors, venez dans mon jardin le respirer

Il vous offre ses fragrances en bouquet

Et sa musique se joue pour les gens heureux

Alors, posez-vous près de moi et écoutons-le avec les yeux

Le muguet chante au jardin pour notre plus grand bonheur

Et vous portera chance si vous m'ouvrez votre coeur.

M.H. (Michèle Hardenne)

01/05/2014

Monde fragile

A grands coups de gueule

Les bras tendus

J’ai crié sur les murs

Mais j’étais seule

Mes mots perdus

Dans leurs fissures.

Les poings serrés

Mes pleurs en pluie

Je les maudis

Je les ai frappés

Mais ce béton gris

Reste sourd à mes cris.

Why dreams

they make all possible

En when the sun rises

The world becomes so fragile ?

J’ai appelé là-haut

Me suis mise à genoux

Les mains sur le cœur

Les yeux pâles et clos

Mon âme prête à tout

Pour un peu de chaleur.

Le corps plié

J’ai attendu

Un signe, un bruit

Mais le ciel ne connait plus la paix

Il ne nous entend plus

Depuis que la Terre le supplie.

Why dreams

they make all possible?

En when the sun rises

The world becomes so fragile ?

M.H. (Michèle Hardenne)

20/04/2014

Le Jardin d’enfants

Il y a tant de fleurs qui restent en bouton

Avec la peur au cœur de s’ouvrir au soleil,

Leurs pétales prennent les couleurs des saisons

Mais ils restent fermer au chant doux des abeilles.

Il y a tant de papillons qui restent dans leur cocon

Avec la peur au corps de s’ouvrir à la vie,

Leurs ailes froissées deviennent leur prison

Alors qu’elles auraient pu les emmener loin d’ici.

Il y a tant de gens qui errent dans les villes

Sans un toit qui les protège de la pluie,

Sur les trottoirs, ils sont des ombres fragiles

Que les uns ignorent et que les autres fuient.

Il a aussi ce jardin d’enfants,

Où le temps fait encore de la balançoire

Où les souvenirs sont des sourires de printemps

Avec des fleurs et des papillons en mémoire.

Nous étions alors des êtres en bouton

Ouvrant les yeux sur un monde coloré

Nous étions pressés de quitter le cocon

Offrant nos ailes au vent des libertés.

Nous avons quitté le bac à sable

Laissant des fantômes dans nos châteaux

Les promesses d’un monde formidable

N’attendaient plus que nous pour être si beau.

Passent les jours, souffle le vent

Qu’avons-nous fait de notre innocence,

Où sont donc nos rêves d’antan,

Pourquoi existe-t-il tant d’intolérance,

Te souviens-tu de ton jardin d’enfants ?

M.H. (Michèle Hardenne)

13/04/2014

Paresseuse

Les draps gardent la chaleur d’une nuit de rêve
De celle qui fait du bien au corps
Les yeux fermés sur le matin qui se lève
Que m’importe le temps qu’il fait dehors.

Des bruits résonnent dans la maison
Le chat, le chien, la radio, le percolateur
Un oiseau piaille sur le balcon
Que m’’importe le temps et l’heure.

Je suis dans une bulle de coton
Le monde peut continuer de tourner
Bien à l’abri dans mon cocon
Que m’importe que la rue soit animée.

Dans les draps, il y a tes bras
Qui sont comme les rayons d’un soleil
Se posant en tendres caresses sur moi
Ils m’invitent à quitter doucement mon sommeil !

M.H.(Michèle Hardenne)
06/04/2014

Des images dans la tête

Dans ma tête se bousculent des souvenirs
Des images animées du film de ma vie
Des visages en pleurs et d’autres qui ont le sourire
Des moments chers qui ne passeront pas dans l’oubli.
Chevalier en armure dorée ou simple troubadour
Défendant mon honneur face à la tristesse
Combattant avec force l’écume des mauvais jours
Tu tiens le rôle principal dans les scènes de détresse
Ramenant mon esprit sur des flots plus sereins
M’entrainant loin des colères et des tempêtes
Provoquées par les courants de mon destin
Et redonnant à ma vie le bonheur dont c’est la quête.

M.H. (Michèle Hardenne)
30/03/2014

Régénération

Le ciel s’habille de bleu

Dans ma tête,

Le vent me souffle son air heureux

En poète,

Balayés les mots gris,

Envolés mes soucis.

Sur le sable, je regarde mon ombre

Danser d’un pas léger,

Libre de ne plus être dans la pénombre

Elle se mêle aux embruns salés.

Les vagues s’amusent d’elle,

La caressant dans un va-et-vient,

Elles m’entrainent avec elle

Dans des jeux enfantins.

J’ai cinq ans, j’ai dix ans

Mon corps se déforme

Il est une plume prise au vent

Il quitte doucement la terre des hommes

Pour se mettre sur le dos d’un oiseau

Je vole, je nage dans le ciel,

Mes yeux respirent l’horizon

Mon cœur est un battement d’ailes.

Le ciel s’habille de bleu

Dans ma tête,

Le vent me souffle son air heureux

En poète,

Balayés les mots gris,

J’ai retrouvé qui je suis !

M.H (Michèle Hardenne)

20/03/2014

Le bonheur d’un ami

Il attend sur une ligne du temps

Comme une fleur qui pousse au vent

Il ne craint pas la pluie

Et encore moins l’ennui.

Il ne se compte pas

Il ne s’achète pas

Il vient sans prévenir

Accrocher sur ton cœur ses sourires.

Il t’ouvre une large main

Les jours de chagrin

Il a des yeux soleil

Pour azurer ton ciel.

Il a des ailes de velours

Qu’il déploie par amour

Le bonheur d’un ami

Est du miel dans la vie.

M.H (Michèle Hardenne)

Migration

Le vent du Sud me chante son printemps

Air doux soufflé dans des matins encore d’hiver

Qu’il est bon de revoir l’aurore à présent

Et le lever du soleil de bonne heure.

Mais le vent ne fait que passer

Et le soleil manque encore de chaleur

Sa lumière fait briller la rosée

Et les arbres se réchauffent à peine le cœur.

Le vent du Sud me chante son printemps

Je l’entends dans mes nuits d’insomnies

Il est temps pour moi à présent

De le rejoindre à la source de son cri.

Le vent m’appelle au bord de mer

Là, où les grands oiseaux se reposent

Là, où le soleil offre au ciel ses couleurs

M’invitant au printemps à prendre une pose.

M.H.(Michèle Hardenne)

12/03/2014

Je te guettais derrière les carreaux

Avec l’espoir que tu passerais.

Je t’attendais avec ton blanc manteau

Les bras chargés comme l’an passé.

Je m’impatientais dans le matin gris

En me disant que tu ne tarderais plus,

Jour après jour, nuit après nuit,

Je sais maintenant que tu ne viendras plus.

Pourtant, je me suis imaginée

Assise devant dans la cheminée,

Me réchauffant les mains glacées

Et goûtant sur mes lèvres tes baisers.

Envahie d’une saine fatigue, bien au chaud

Je te regardais danser et tourbillonner dans vent,

Léger, tu te déposais en flocons scintillants

Mais, c’était en hiver et nous voici au printemps !

M.H.(Michèle Hardenne)

10/03/2014

Les mots écrits restent muets s'ils ne sont pas lus !

Pourtant ils vous parlent, écoutez-les avec les yeux;

Ils sont images quand vous les pensez, ils sont musique quand vous les récitez, ils sont voyages si vous les rêvez;

Les mots écrits ne s'envolent plus quand vous les avez vus !

M.H.(Michèle Hardenne)

04/03/2014